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3d_08_1775ConjurationContreLaLamashtu : 無料・フリー素材/写真

3d_08_1775ConjurationContreLaLamashtu / cvalette
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説明Plaque de conjuration contre la Lamashtu, dite "plaque des enfers''Ninive 6/4Destinée à être suspendue au chevet du malade, cette plaque avait une fonction de protection contre la terrible démone Lamashtu, représentée sur la face de l'objet, tenue pour responsable de nombreuses maladies. Son époux, Pazuzu, représenté au dos, est invoqué pour l'inciter à fuir et favoriser ainsi la guérison.1- Les acteurs de la cérémonie d'exorcismeLa scène d'exorcisme se lit en registres. Au registre supérieur, des symboles figurent les grands dieux cosmiques qui sont invoqués pour la guérison. On reconnaît le disque solaire de Shamash, le croissant lunaire de Sîn, le foudre du dieu de l'orage Adad et le disque ailé d'Assur, divinité suprême de l'empire assyrien. Au deuxième registre, sept génies, avec pour chacun, une tête d'animal différent, ont une fonction vraisemblablement bénéfique : ils semblent être postés symboliquement devant la porte de la chambre du malade afin d'en garder l'accès. Au troisième registre, est représenté le malade, couché sur un haut lit et entouré de deux personnages, vêtus de dépouilles de poisson comme les génies associés à Ea, dieu de l'abîme et de la sagesse. Ce sont sans doute deux prêtres exorcistes qui conduisent le rituel, assistés de trois autres génies zoocéphales.2- L'incitation au départ de la responsable des mauxLes causes de la maladie apparaissent au registre inférieur. Lamashtu, installée sur un âne et dans une barque, est deux fois plus grande que tous les autres personnages. Son aspect physique est en relation avec la peur qu'elle inspire aux humains : dotée d'un corps velu, elle a une tête de lionne et des serres de rapace. Elle est représentée tenant des serpents dans les mains et allaitant deux lionceaux. Une inscription la décrit comme "furieuse et cruelle, déesse et éblouissante d'éclat ; elle est une louve ; elle saisit le jeune homme sur le passage, la jeune fille dans ses jeux, l'enfant dans les bras de sa nourrice". La barque évolue sur une rivière remplie de poissons qui symbolise le monde de l'Apsû, le domaine souterrain où évoluent les démons. Les présents et les provisions qui se trouvent sur le côté de la scène doivent l'inciter à entreprendre son voyage de retour dans le monde souterrain. Derrière Lamashtu, Pazuzu se tient debout, un bras levé. Même si son geste peut sembler menaçant et si son apparence n'est guère plus avenante que celle de son épouse, avec son corps ailé recouvert d'écailles, sa tête semblable à celle d'un dragon, sa queue de scorpion et ses pattes de rapace, il est néanmoins là pour protéger le malade en amadouant son épouse. C'est aussi Pazuzu que l'on voit surgir au-dessus de la scène en s'agrippant au dos de la plaque. Les documents et objets qui visent à se protéger contre les méfaits de Lamashtu sont fort répandus au Ier millénaire en Mésopotamie, période au cours de laquelle ce type de croyance semble avoir été particulièrement développé.Suspendue au chevet du malade, cette plaque aux vertus conjuratoires était destinée à lutter contre l'action maléfique de la démone Lamashtu, tenue pour responsable de diverses maladies, en particulier celles frappant la femme enceinte. C'est elle qui est représentée au centre de la plaque, avec une tête de lionne, un corps humain et des pattes de rapace. Son époux Pazuzu s'agrippe au revers, la tête surgissant par-dessus le rebord supérieur. C'est un puissant démon qui est invoqué à l'appui de la guérison. L'opération de conjuration est placée sous les auspices des grandes divinités, représentées par leurs emblèmes. En dessous, un groupe de sept génies à têtes d'animaux, médiateurs entre les mondes divin et humain, protège la chambre du malade. Celui-ci est allongé sur son lit, la main levée en signe de prière. Deux personnages l'entourent, vêtus de dépouilles de poissons en l'honneur d'Ea, le dieu de la magie. Ce sont les prêtres exorcistes ashipu, qui conduisent le rituel, sous la protection de trois autres génies. Ils dominent la responsable du mal, la Lamashtu, qui brandit des serpents tout en allaitant des lionceaux. Rien n'est négligé pour la convaincre de regagner le monde des Enfers, puisque, à la ferme menace de Pazuzu, qui lui indique le chemin du retour, vient s'ajouter l'offrande de multiples cadeaux. C'est montée sur son âne et à bord de sa barque qu'elle prend le chemin de l'apsû, la nappe des eaux souterraines, libérant le malade de sa possession maléfique.Texte Musée du Louvre
撮影日2013-08-21 15:10:45
撮影者cvalette
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撮影地
カメラCanon EOS 7D , Canon
露出0.033 sec (1/30)
開放F値f/5.6
焦点距離58 mm


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