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Manuela Lalic, L'éden du peuple, 2015. : 無料・フリー素材/写真

Manuela Lalic, L'éden du peuple, 2015. / art_inthecity
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Manuela Lalic, L'éden du peuple, 2015.

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説明Aires Libres, rue Sainte-Catherine, MontréalLe lien entre l’individuel et le collectif traverse la pratique artistique de Manuela Lalic depuis près de quinze ans. Par le détournement et la réappropriation d’objets et d’images usuels et reconnaissables, l’artiste interroge la position du « on » dans le « je ». Plus récemment, c’est la question sous-jacente de la mixité culturelle qui est développée dans ses mises en scène photographiques, performatives et installatives. Les trois filiations identitaires de l’artiste (Québécoise, Serbe et Française) génèrent par ailleurs un motif triangulaire lui permettant de jongler avec les tensions entre les codes culturels, lesquels sont également liés à des appartenances rurales, urbaines ou cosmopolites. Dans cette perspective, ses réflexions sur l’identité féminine se rattachent davantage à son vécu personnel qu’à une prise de position sur les rapports entre les genres. Bien que la performance soit de plus en plus présente dans le travail de Manuela Lalic, ses projets sculpturaux sont au fondement de sa production. L’Éden du peuple relève d’ailleurs d’une influence des monuments patriotiques. Formellement, l’œuvre parle d’un effort collectif : les deux brouettes fusionnées agissent comme symboles du travail ouvrier. Le choix chromatique, un jaune vif, vient brouiller les cartes, puisqu’on peut l’associer tant aux chantiers et à l’univers de la construction qu’à un environnement plus tropical, évoquant le paradis artificiel des vacances et des formules tout inclus. D’ailleurs, les quatre manches des brouettes qui s’élèvent et s’entortillent en hauteur aboutissent sur un motif de petits palmiers d’intérieur, des Yuccas, dédoublant la référence aux rêves d’évasion et d’environnements chauds. Dans la mesure où l’œuvre cherche à raccorder ces deux contradictions, soit la solidarité des travailleurs et le luxe, souvent kitsch, du tourisme tropical, le titre de l’œuvre révèle encore davantage son lien à l’expression marxiste « La religion est l’opium du peuple ». Ici, l’opiacée est symbolisée par l’éden que seuls certains peuvent se permettre, dans un système ou le capital et l’individualisme vont de pair. La force collective et l’entraide, à travers lesquels se manifeste l’empathie, sont ainsi réfléchies comme une clé de voûte pour désamorcer un schéma commun, où le bonheur est symbolisé par la recherche ponctuelle de festivités ensoleillées, souvent loin de chez soi. L’œuvre présente en outre une esthétique de l’inachevé, où les embossures dans les lignes noueuses, grimpantes, ainsi que les petites imperfections pointent vers la notion de labeur, en tension avec celle des paradis artificiels si facilement accessibles pour certaines classes sociales. Si l’ensemble joue volontairement sur les clichés du monde ouvrier vs. le monde du luxe, le propos demeure sensible aux variations métaphoriques, notamment sous l’influence d’auteurs tels que Ivo Andritch, Francis Ponge et Hervé Guibert. Aseman SabetCommissaire Pour plus d’information sur l’artiste : lalicmanuela.cawww.aireslibres.com/fr/edition-2015/Manuela-Lalic
撮影日2015-05-24 23:16:36
撮影者art_inthecity , Montréal, CA
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撮影地Montréal, Québec, Canada 地図
カメラDMC-GX1 , Panasonic
露出0.001 sec (1/2000)
開放F値f/2.5
焦点距離25 mm


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